Düne et Sosoa – Design graphique

Yoann MADEC et Solène Renaudin sont d’anciens étudiants en graphisme publicitaire et en design, sortis respectivement de l’école Pivaut en 2006 et 2003.

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D’où venez-vous ?

Düne : Bonjour, je m’appelle Yoann MADEC, mais je communique plutôt sous le pseudo de Düne. J’ai 30 ans. Et je suis originaire de Rennes.

Sosoa : Bonjour, moi c’est Solène RENAUDIN, plus connue sous le pseudo de Sosoa. J’ai 32 ans. Et je viens de Nantes.

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Pourquoi avoir choisi l’école Pivaut pour vos études d’arts appliqués ?

D : Etant plus jeune, j’ai le souvenir de toujours avoir eu le goût du dessin, de la couleur, et de tout ce qui touchait à l’univers de l’image en général. Une fois mon Bac en poche, s’en suit donc spontanément 4 années à l’école Pivaut. A l’époque, plusieurs raisons ont motivé ce choix : le cursus évidemment, mais aussi le fait qu’elle soit géographiquement la plus proche et financièrement l’une des moins chère.

Düne, designer graphicAvez-vous effectué l’année préparatoire de mise à niveau ?

D : Oui. Contrairement à Sosoa, je n’avais pas pris d’option arts appliqués, ni arts plastiques pour mon Bac. Du coup, même si j’ai toujours entretenu le « gribouillage » durant mes années collège et lycée, il me semblait important de faire cette année préparatoire pour partir sur de bonnes bases.

Qu’est-ce qui vous a plu dans votre formation ?

D : Dans un premier temps, je dirais que la variété des différents cours enseignés m’ont été très profitable : Anatomie, Structure, Perspective, Typographie, Etude Documentaire… Ils m’ont permis de sortir du cadre de ce que je savais faire, ou du moins à cette époque, ce que je pensais savoir faire, pour me contraindre à d’autres disciplines. D’ailleurs avec le recul, au-delà de la diversité de tous ces cours, j’ai aimé le sens de la discipline de ces matières. Le fait d’avoir reçu un enseignement proche de l’académique, et qu’aujourd’hui, malgré le temps et tous les outils à notre disposition, le crayon et le papier sont ceux qui restent toujours pas très loin du clavier et de la tablette.

Plus tard, j’ai beaucoup apprécié les cours d’Infographie de Mr VENIEN qui, à côté des matières plus traditionnelles, m’a vraiment formé sur les logiciels illustrator, photoshop ou encore indesign, et m’a permis d’aller encore plus loin dans le processus de création. Indispensable en termes de production avec nos clients aujourd’hui !

Dans quelles entreprises avez-vous réalisé vos stages lors de vos études à l’école Pivaut ?

D : Etant donné que je m’étais engagé dans le cursus Graphisme – Illustration – Packaging, plutôt que de réaliser un seul stage de trois semaines, j’ai préféré opter pour la réalisation de trois stages. Une semaine chez l’imprimeur qui s’occupait de la parution du ParuVendu, une autre chez un sérigraphe qui réalisait aussi de la signalétique adhésive, et la dernière dans une agence de communication. A l’époque, ces trois semaines m’ont surtout permis d’appréhender une bonne partie de la chaîne graphique et de mieux comprendre les relations entre ces différents acteurs.

Quant à mon stage de dernière année, je l’ai réalisé dans une agence de communication vannetaise du nom d’Ekinox au poste de graphiste. Le nombre réduit de personnes à la créa m’a été bénéfique pour pouvoir toucher à tout : du relationnel avec le client, à la direction artistique des projets, en passant par la mise en place de propositions chiffrées.

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Qu’avez-vous fait à la sortie de l’école Pivaut ?  Pouvez nous dire dans quelle(s) entreprise(s) vous (avez) travaillez et à quel(s) poste(s) ?

S : J’ai toujours été graphiste freelance, je crois que pour moi cela a toujours été une évidence. Quand je me suis lancée à mon compte, la demande était très forte et le marché du travail beaucoup moins saturé, ce qui rendait les choses plus faciles.

D : Pour ma part, je suis resté deux années en CDI au sein de l’agence de communication Ekinox pour parfaire ma formation professionnelle, tout en travaillant des projets d’ordre plus personnel à côté de mon job de graphiste. J’ai ensuite effectué quelques CDD dans de plus grosses agences comme Euro RSCG, pour enfin être aujourd’hui graphic designer à mon compte depuis maintenant 5 ans.

sosoaS : L’indépendance nous permet vraiment d’assumer nos choix professionnels, et de pouvoir défendre nos idées. C’est ce qui est le plus motivant et le plus passionnant dans notre métier. Même si répondre aux besoins d’un client est souvent sujet aux compromis, il est vraiment primordial pour nous de pouvoir être à la tête du processus créatif.

D : Par contre, pour nous, « indépendance » n’a jamais signifié « travailler seul ». En plus de notre travail en binôme, nous sommes les co-fondateurs du collectif « Gang Corporate« , ainsi que de la marque « Ça c’est Gang ! ».

Tout est parti de notre rencontre avec Antony LEGRAND, Jérôme BAREILLE (Izidesign), Bertrand BISS. Et ce qui n’était qu’une simple rencontre professionnelle, est devenu de l’amitié. Puis sont venus se greffer au groupe, Pavlé SAVIC, Nicolas SCAURI (Skio), Nicolas DORRETTI, et enfin Axel GUENOUN.

Nous sommes ainsi 9 à former notre collectif « Gang Corporate », avec chacun ses compétences, couvrant ainsi la quasi-totalité du spectre de la communication (vidéo, photo, sound design, développement, web design, motion, street art, etc…) nous permettant ainsi de pouvoir répondre à des projets d’envergure comme peuvent se le permettre les agences de communication plus classiques. Ainsi nous avons eu la chance de pouvoir travailler avec des clients tels que Le Studio SFR, SNCF, Adobe, Wacom, Dior, Lacoste, MTV…

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Recommanderiez-vous l’école Pivaut ? Pour quelles raisons ?

D : Je ne sais pas si je suis son meilleur porte-parole. En sortant de ma formation, l’école m’a enseigné la technique, la rigueur et le doute, mais une chose est sûre c’est qu’il vous faudra être passionné, curieux et autonome en y entrant.

Avez-vous des projets personnels professionnels ?

D : Pour la partie professionnelle, je viens de terminer un projet pour Adobe, et là je passe sur du character design pour un jeu sur navigateur. Voilà ce que j’affectionne le plus dans mon travail : le fait de pouvoir toucher à différents domaines. Passer d’un travail de lettering, à de l’illustration, en passant à de l’UI design pour une application, etc…

Concernant la partie personnelle, des projets sont en cours, mais je laisse de la place pour notre fille récemment arrivée.