Nicolas Siner – Bande dessinée

Nicolas Siner 28 ans est un ancien étudiant sorti de l’Ecole Pivaut en 2008, section bande Dessinée

nicolas-siner-auteur-bd

Pourquoi avoir choisi l’école Pivaut pour vos études d’arts appliqués ?
J’ai choisi cette école car après mon bac, je cherchais une école avec une formation technique axée sur le dessin, et des compétences assez « classiques ». Bref, je voulais apprendre la théorie du dessin, l’anatomie, la perspective, la couleur etc…
Peu d’école ont retenu mon attention à ce niveau, et c’est naturellement que je me suis tourné vers celle-ci après avoir feuilleté la plaquette de présentation.

Avez-vous effectué l’année préparatoire de mise à niveau ?
Oui, et cela fut très constructif. Passer d’à peine 2 heures de dessin par semaine à 30 heures et plus, forcément, ça fait du changement. L’année préparatoire peut permettre de le faire « en douceur » et de profiter d’une année supplémentaire pour s’affirmer dans ses choix et progresser techniquement.

Qu’est-ce qui vous a plu dans votre formation de BD ?
La formation BD incarnait ce que je cherchais, à savoir un mélange de bande dessinée et d’illustration.
Lors des 4 ans que j’ai passé à l’école, j’ai eu la chance d’avoir plusieurs professeurs galvanisants et j’ai bien sûr beaucoup appris par leur biais. Mais il est un aspect auquel on ne pense pas forcément lorsque l’on rentre dans une école d’art, c’est le contact avec les autres étudiants. L’échange que j’y ai trouvé a été pour moi une réelle et forte composante de l’apprentissage, et c’est véritablement le fait de baigner dans un milieu de passionné(e)s qui peut mettre le pied a l’étrier.

Vous avez réalisé des stages lors de vos études en BD à l’école Pivaut, chez qui ?
Oui. Hormis le stage technique obligatoire en imprimerie, j’ai fait des stages chez Laurent Miny et Thimothee Montaigne, respectivement illustrateur et dessinateur BD.

Qu’avez vous fait à la sortie de l’école Pivaut ?
J’ai d’abord fait de l’illustration, avec une couverture de roman et une participation croissante au mensuel Science et Vie Junior. Un an après mon diplôme, j’ai signé ma première bande dessinée aux éditions 12Bis : « Horacio d’Alba ».

Recommanderiez-vous l’école Pivaut ? pour quelles raisons ?
Je recommanderai volontiers l’école Pivaut. J’y ai trouvé mon compte sur la qualité générale de l’enseignement. Les professeurs sont dans l’ensemble disponibles et l’échange souvent constructif.
La formation proposée est plutôt compétitive sur le plan des compétences techniques. On peut y apprendre de vraies compétences en dessin, cruciales pour se lancer dans l’illustration ou la BD, en se démarquant du marché et en installant un début de carrière durable.
La contrepartie financière demandée est modérée, lorsque l’on compare aux autres écoles en France dispensant ce genre de formation. On peut toujours chercher et trouver la petite bête dans une formation privée, mais il est, à mes yeux, indéniable que l’école Pivaut propose un rapport « qualité/prix » excellent.
Pour peu que l’étudiant soit motivé, cette école peut lui donner des armes efficaces pour un début de carrière. La motivation est en effet primordiale, car même la meilleure école, aux professeurs émérites, ne saurait bâtir un professionnel compétent a partir d’un élève à la volonté faible. J’ai l’impression qu’aujourd’hui les étudiants semblent l’oublier.

Avez-vous des projets personnels professionnels ?
Bien sûr! Je suis encore au début de ma carrière de dessinateur BD-illustrateur, je termine à peine mon deuxième album…
Je compte bien creuser d’avantage mon chemin dans la BD ainsi que l’illustration!